Je viens de m'en servir pour la bonne cause : regonfler un pneu dégonflé . He bien c'est la galère ; le piston chauffe énormément dès le départ et ensuite c'est le moteur , et tout cela à un petite pression . Qu'est-ce que ce sera quand je lui demanderais de me fournir du 8 kg .

Je vais en plus des divers automatismes être obligé de prévoir un refroidissement par eau de l'ensemble moteur/piston , donc installer en plus un pompe à faible débit ainsi que 2 trous supplémentaires dans la coque pour la circulation de l'eau . Plus j'avance dans la conception plus je me heurte à de nouveaux problèmes à résoudre . Je comprends mieux le pourquoi du réservoir à gaz pour la chasse du ballast , c'est de loin le système le plus simple ; mais je suis têtu .

Ce qui est le plus agaçant , c'est que je ne peux pas jouer en surface avec mon sous-marin comme pour un simple bateau , car le pont est si bas sur l'eau qu'il doit être étanche alors autant le terminer directement . En effet ,  il y a 15mm de franc bord avec les plaques de fermeture des caissons étanches .

Le rebouchage est réalisé et maintenant je renforce de l'intérieur

La catastrophe : tout va bien pour le moteur qui à bien démarré et très bien tourné ; mais il en va tout autrement pour la coque après la découverte d'une entrée d'eau à l'intérieur .

Eh bien il va y avoir du travail : l'entrée de l'eau provient de la désolarisation de la ligne d'arbre du restant de la coque ; la fissure est très fine mais existe et elle ne demande qu'a s'aggrandir . Donc raper (en réalité j'ai tout défoncé)  le masticage extérieur et pendant que j'y suis en faire autant à l'intérieur et vérifier l'état de la coque qui est en bois ; le bois était pourri et la fibre de verre imprégnée d'eau . Aujourd'hui j'en suis au rebouchage avec mat de verre et résine polyester ; auparavant une bonne couche de G4 dans tout le secteur. Grace au beau temps j'en suis déjà au renforcement de la jonction bois-métal .

Heureusement que j'ai déjà eu ce problème avec mon cracker-box , ce qui fait que je connais la méthode de réparation et je n'ai plus à tatonner . De ce fait la partie extérieure est terminée depuis ce midi et je viens de repeindre le fond de la coque ; car contrairement à ma première estimation je n'aurais pas à reprendre les divers alignements . Dès la peinture sèche je m'occupe des roulements et de l'étanchéité du haut de la ligne d'arbre ( côté moteur)

Le fait de tout sortir m'a permis de constater une usure des dents de la courroie de transmission qui a bien travaillé et que je vais changer avant sa destruction et je vais sortir les roulements pour vérification car de l'eau y perlait en navigation . Je ne sais si mon système était bon ; 2 roulements : 1 normal lubrifié par le graissage de la ligne d'arbre et le 2 èm à garnitures pour l'étanchéité ; les 2 roulements sont noyés dans du scelle-roulement pour éviter le mattage des portées sur le laiton du porte-roulement et accessoirement les infiltrations d'eau .

ça y est , la réparation est terminée ; la peinture est sèche et le moteur a redémarré après un nettoyage de la bougie . Les 2 entrées d'eau : 1 pour le moteur et sa pipe d'échappement et l'autre pour le pot d'échappement sont opérationnelles . Je n'ai plus qu'a tester le bateau en situation .

En réponse à la curiosité légitime d'un lecteur voilà un petit topo sur la commande automatique du compresseur ; rien de bien compliqué si on veut que ça fonctionne correctement .

Les ILS sont collés à la résine époxy pour tenir sur le boitier en plastique du manomètre ; récupérés il y a longtemps sur des platines relais de PTT , ce sont en réalité des inverseurs dont la lame libre devrait me servir pour une sécurité pression . L'aimant en batonnet est fixé par une gaine thermorétractable sur l'aiguille . Ce batonnet provient du système de réglage des déviations sur une vieille bobine de téléviseur à tube . L'aimant doit être placé à la bonne distance pour le fonctionnement des ILS ; mais pas trop près car l'aiguille peut rester collées à l'ILS , tout dépend de la puissance du mécanisme du manomètre ; au besoin raccourcir la longueur de l'aiguille . 

j'espère que vous pourrez lire correctement ce croquis.

sous-marin réduit

C'est reparti pour lui : le tube d'air qui me posait un gros problème de conception fonctionne enfin ; c'est le deuxième montage que je réalise .

Ce tube doit être rentré dans le kiosque en navigation , mais avec possibilité de le hisser au-dessus de l'eau pour permettre la mise en route du compresseur de façon à remplir la bouteille d'air comprimé suivant les besoins . Je viens de poster une vidéo sur le fonctionnement du tube d'air où est bien visible le fonctionnement du clapet et de son joint .

Je viens de modifier légèrement ce système ; en effet le clapet s'ouvrait et bien sûr se refermait en position basse . J'ai donc rallongé le ressort de tête , ce qui donne à ouvrir et refermer le clapet en position 2/3 haute ; ce qui est préférable en sécurité . Je n'ai pas pu le faire en position haute ayant trop d'efforts sur le servo qui forçait exagérément .

 Bien sûr le système doit être équipé d'un montage électronique muni de sondes qui arrètera le compresseur dès que le tube se retrouvera immergé par accident ou volontairement .

Ce même montage va me servir de sécurité pour interdir la plongée du sous-marin pendant le remplissage de la bouteille ; c'est le système sur lequel je commence à travailler à partir de maintenant .

Dimanche 19 juin , petite rencontre exposition et navigation ; eh bien pas de navigation , la tuile : les cygnes ne nageaient pas sur l'eau mais marchaient dans l'eau . Pas assez de profondeur d'eau et des herbes partout ; pas question d'y mettre une hélice .

Heureusement les visiteurs étaient curieux et la journée s'est bien déroulée malgré ce contre-temps .