Elles sont réalisées en polyester ( tissu pour fond de robe) et découpées au fer électrique avec un gabarit pour ne pas l'effilocher ; les ralingues sont en fil de pèche tressé et sont soudées à la voile avec le côté d'une panne téflon .

La hune du mat de misaine

Elle est réalisée en samba ; tous les esparts sont conçus en 2 demi- coques creusées et recollées pour gagner du poids et éviter qu'ils ne travaillent . Les seuls en bois plein : les cacatois et les perroquets volants

Dans la réalité , les mats et les différents esparts étaient fabriqués dans de la tôle d'acier martelée et mise en forme . Ensuite ces plaques étaient rivetées entr'elles et renforcées par l'intérieur .

Les 2 phares sont équipés de treuils à brasser de ma conception qui permettent le brasseillage et l'apiquage des vergues simultanément . L'artimon est muni d'un système qui permet de brasser la voile à contre-vent pour faciliter la manoeuvre de lof ; de même que les focs qui peuvent être bordés à contre pour facilter l'abattée.

Le ratelier sert pour les voiles d'était

La coque est réalisée en lattes de samba de 3 mm d'épaisseur , mais en différentes largeur : 8 ,10 , 12 , 15 , 20 mm de large ; ce qui facilite énormément le lattage , les lattes étant travaillées 2 par 2 ( babord-tribord) . Ce qui garanti une coque qui ne travaillera pas. La colle utilisée est du type 'marine' . Les différentes lattes sont débitées par mes soins : 1 côté  est dressé le 2 ème brut de sciage pour économiser le samba qui ne se trouve pas partout . La 2ème face est de toute façon poncée quand l'ensemble de la coque est terminée . Le pont est en contreplaqué de 2 mm supporté par des liteaux de 8x8 mm

Dans la réalité les couples et la coque étaient fabriqués dans de la tôle d'acier formée par martelage . Tout la bateau était riveté ; l'étanchéité de la coque était réalisée par un matage des plaques du bordé entr'elles .L'intérieur de la coque était recouvert d'un vaigrage en bois pour la protéger des marchandises et permettre son arrimage .

Un 3 mats cap-hornier  des Chantiers de la Loire réalisé au 1/65em.

L'histoire d'un voyage de ce navire a été relatée dans un livre de ma jeunesse " L'empreinte de la voile " et  après de longues recherches j'ai réussi à retrouver suffisamment de détails pour me lancer dans la construction du bateau du livre.

L'original : type B des Chantiers de la Loire ; 2.500 tx ; lancé en 1899 ; longueur : 76,90 m ; tirant d'eau : 6,20 m ; surface de la voilure : 2640 m2 . Equipage : 23 hommes.

Le modèle réduit : échelle : 1/65 eme ; longueur hors tout : 1,40 m ; poids : 25 kg ; naviguera avec ses voiles qui sont radiocommandées .

14 nov 2009 : je viens de découvrir un site où l'on parle de l'original et j'ai reçu des photos . Ce navire a été modifié par rapport aux plans de chantier . La dunette (partie arrière) est différente : lisse de couronnement en tube métallique,  chambre  de veille plus grande . J'y apprends que ce navire a été coulé par un sous-marin mais j'en ignore les circonstances . Cette destruction aurait eu lieu en 1918.

La grande nouveauté : je connais les différents pavillons et leurs emplacements.

 

A l'atelier en restauration dans les années 1980

Mon 2eme modèle : une vedette de sauvetage électrique ; réplique de la SNS 118 de Loctudy Finistère

.Mise en service en1979 ; Longueur :12,80 m ; 2 moteurs de 270 cv ; vitesse : 18 nds.

Retirée du service en 2001 .

Le modèle réduit : échelle 1/12 eme ; longueur 1,067 m ; poids : 8,7 kg en ordre de fonctionnement .

Elle est motorisée par 2 moteurs électriques en 12 v , la batterie est une 12 v de moto ; elle a l'éclairage et son girophare bleu fonctionnels. Radio 72 mhz am 2 voies . Les interrupteurs du tableau de bord sont fonctionnels . L'antenne de la vedette sert à la réception du signal et est branchée au récepteur .

Je viens de la remettre en état ( printemps 2009 )  après une très longue inactivité ;

Il faut dire qu'elle avait beaucoup navigué car elle a servi pour de l'écolage et des démonstrations pendant de très nombreuses années .